LA GAUCHE ET L’ALTERNATIVE DEMOCRATIQUE ET PROGRESSISTE

Comme prévu, le lancement des préparatifs des élections législatives de Septembre 2026 a eu lieu à Rabat avec la participation du ministère de l’intérieur et des partis politiques. Rendez-vous a été pris pour la présentation des propositions avant la fin du mois d’Août, pour une consultation générale au mois de septembre, avant l’examen des projets de loi du code électoral en Octobre par la chambre des représentants.

Mais au-delà des aspects techniques de cette opération, certes indispensables pour le bon déroulement de ces élections, les citoyennes et les citoyens, électrices et électeurs en puissance s’intéressent surtout aux orientations politiques, économiques et sociales du futur gouvernement qui en sera issu et leurs répercussions sur leur vie quotidienne. Y aura-t-il continuité? Ou bien y aura-t-il un changement avec un gouvernement mettant en oeuvre un programme de redressement économique et social, de justice sociale et fiscale et de promotion des droits humains en matière de libertés, d’égalité et de justice ?

La balle est donc désormais dans le camp des partis qui se réclament de ces principes et orientations pour relever le défi et présenter, le plus rapidement possible, L’ALTERNATIVE DEMOCRATIQUE ET PROGRESSISTE sur la base d’un PROGRAMME CONCRET en mesure d’intéresser les citoyennes et les citoyens déçus par le bilan désastreux du gouvernement de l’oligarchie marocaine. Désastreux pour les classes populaires, mais très profitable pour les nantis.

La bonne nouvelle est que les secrétaires généraux de trois partis de gauche se sont exprimés dernièrement pour cette alternative démocratique et progressiste et pour l’unité d’action des partis de gauche en vue des prochaines élections : Il s’agit de Mohamed Nabil Benabdallah pour le PPS, de Jamal Belasry du PSU et de Abdeslam Laaziz pour la FGD.

En somme, la volonté est exprimée de vive voix. Il s’agit de passer aux actes le plus rapidement possible dès lors que le temps presse.

(A suivre)